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Test du LG GSA-H20L
Réalisé par Slywall - Publié le 14/10/2006Déballage
La version du graveur dont nous disposons est une version « boîte », vous la découvrez ci-dessous :
Découvrons maintenant son contenu : protégé par des renforts en mousse compacte de parts et d'autres, le graveur est emballé dans du plastique simple. Le contenu de la boîte :
- Le graveur LG GSA-H20L
- Un CD-ROM
- Une nappe IDE Ultra-DMA 2
- Un cable audio
- 4 vis de montage
- Un guide de démarrage rapide (en anglais)
- la garantie
Tout ce qu'il faut donc (tournevis mis à part) pour installer le graveur sans perdre de temps. La suite logicielle fournie sur le CD-ROM est assez sympathique, elle permettra à ceux qui ne possèdent pas encore de logiciel de pouvoir expoiter toutes les possibilités du graveur puisque ce disque contient :
- Nero Express (Gravure / Sauvegarde / Edition et impression LightScribe)
- InCD (Gravure en UDF par paquet - packet writing)
- Power Producer 3 (Suite d'auhtoring DVD, capture vidéo, photo)
- PowerDVD 6 (Logiciel de lecture DVD/CD/mp3)
- Manuel du graveur - multilangue
- Pilote LightScribe (nécessaire pour exploiter cette technologie)
- LG ODD auto-firmware update (Utilitaire de mise à jour automatique du firmware sur Internet)
Précisons que pour ce test nous n'avons installé aucun de ces logiciels, disposant déjà de tout le nécessaire.
Nous avons jeté un oeil au guide de démarrage rapide (une feuille A3 pliée en 4) dont le seul défaut est d'être en anglais exclusivement. Pour ceux qui comprennent bien l'anglais, le guide est très bien fait, pour les autres, s'ils ne connaissent rien au branchement d'un graveur, les illustrations peuvent suffire pour le branchement mais la configuration des cavaliers ou jumpers demandera une attention particulière. Ce guide contient aussi toutes les spécifications du graveur ainsi que les consignes de sécurité et surtout la liste des médias recommandés (voir page précédente).
Découvrons différentes vues du GSA-H20L :
Malgré une allure tout à fait standard et sans aucune prétention, le H20L arbore les divers logos des technologies qu'il abrite sous le capot : Super Multi, LightScribe... On note la présence d'une led unique verte signifiant l'activité du périphérique, ce qui est critiquable : l'usage de deux couleurs est en général préférable pour distinguer l'activité de lecture et de gravure. Ensuite nous trouvons l'orifice permettant l'ouverture manuelle du tiroir en cas de problème et enfin un bouton d'éjection.
L'arrière de l'engin où viennent se brancher, éventuellement le cable audio, la nappe IDE et la prise d'alimentation, rien à remarquer sinon la facture vraiment standard de l'appareil. Notez aussi les emplacements de réglages des cavaliers, trois possibilités :
- MA : Pour positionner votre graveur en maître ou comme seul périphérique sur la nappe
- SL : Pour positionner votre graveur en esclave (second sur la nappe)
- CS : Mode de sélection automatique
Voyons maintenant le dessus du GSA-H20L :
Confirmation qu'il s'agit du bon modèle, le firmware intégré dans le graveur est le 1.00. L'unité a été fabriquée en Chine en avril 2006 par Hitachi-LG Data Storage. LG et Hitachi (HLDS) fonctionnent main dans la main pour la fabrication de graveurs.
Installation et protocole de test
Une fois installé, branché, le PC démarre, Windows XP Professional SP2 se charge et la bulle d'information de détection des nouveaux périphériques s'agite, tout va bien. le BIOS comme Windows reconnaissent le graveur sans soucis, il apparaît sous le nom : HL-DT-STDVD-RAM GSA-H20L. Bref, rien à dire sur l'installation. Voilà la configuration hardware et IDE de la machine de test:
Le mode dma est bien activé (cf. ce tutoriel), en vérifiant dans notre gestionnaire de périphériques nous voyons que le mode utilisé est le mode ultra-dma 2, conforme aux spécifications annoncée par le constructeur.
Nous n'avons pas cherché à perdre de temps aussi comme une mise à jour du firmware de ce graveur était disponible, nous l'avons téléchargée. En respectant scrupuleusement les consignes du constructeur, nous avons procédé à la mise à jour vers le firmware 1.01 (branchement du graveur seul en master sur le canal IDE secondaire). Il s'agit d'un simple exécutable, l'opération se passe sous Windows.
Pas de problème, redémarrage du PC, la mise à jour est effectuée. Nous pouvons poursuivre et découvrir les informations que nous donne Nero InfoTool sur le graveur.
Nous découvrons ensemble les formats et modes supportés, en l'occurence tous les formats de DVD en lecture comme en gravure. Nous voyons aussi que ce graveur ne supporte ni les CD+G (format utilisé pour les disques Karaoké) ni le Mount Rainier mais comme il supporte l'écriture par paquets vous pourrez tout de même vous servir de vos disques réinscriptibles comme d'une disquette avec un logiciel adéquat (par exemple, InCD livré dans la suite logicielle).
Nous voyons aussi que ce graveur ne reporte pas les erreurs C2. Les graveurs LG ne savent pas scanner la qualité des disques d'une manière générale (erreurs C1/C2 et PI/PO - cf. cet article). Mais moyennant une intervention dans la base registre, il est possible d'activer la mesure C2 (et uniquement celle-ci) dans Nero CD-DVD Speed. (Ceci dit, l'intérêt est presque nul du fait que ne reportant pas les erreurs C1, la portée du scan est plus que limitée. Néanmoins il est faux de dire qu'il ne reporte pas les erreurs C2, nous tenions à le signaler).
Notre graveur est donc tout à fait prêt à être utilisé, mais avant de passer au banc d'essai, nous devons ici préciser les choix que nous avons opérés pour le test proprement dit.
Logiciels, tests et scanners utilisés
Concernant les logiciels, voilà ceux que nous avons retenus pour la réalisation du test :
- Nero CD-DVD Speed (Identification des disques / Mesure de qualité et de performances - 835 ko)
- Kprobe (Mesure de qualité PIE /PIF)
- Plextools Professional ou Plextools Professional XL (Mesure de qualité)
- Nero Burning Rom 6.6.1.4 (Gravure - 32.9 Mo)
- Droppix Label Maker Deluxe 2.7.0 (conception des labels LightScribe et impression d'étiquettes - 16.7 Mo)
Pour tester la qualité des CD et DVD gravés avec le GSA-H20L, nous avons décidé d'utiliser les mesures C1 / C2 et PIE / PIF jumelées pour les DVD avec une mesure du taux de transfert sur chaque disque à la vitesse maximale. (Pour en savoir plus sur ces mesures, leurs significations et leurs interprétations vous consulterez nos articles consacrés à la qualité de gravure disponibles sur cette page).
Nous utiliserons le matériel suivant, notez que tout ne sera pas utilisé à chaque mesure.
Modèle : Lite-On SHM-165P6S
Firmware : MSOP et MV9N
Logiciel : Kprobe
Test : Mesures PIE / PIF
Modèle : BenQ DW1650
Firmware : BCHC / BCIC
Logiciel : Nero CD-DVD Speed
Test : Taux de transfert CD / DVD
Modèle : PX-716A
Firmware : 1.10
Logiciel : Plextools professional et XL
Test : Mesures C1 / C2 (confirmation des PIE / PIF)
Nous devrions être ainsi parés pour nous faire une bonne idée de la qualité de gravure des disques testés.
Précisions sur les mesures
Dès que l'on parle de qualité de gravure, aucun résultat n'est absolument fiable :aucun et tous disent la vérité ! En effet, le test PIE /PIF est une mesure de l'activité des deux niveaux de correction d'erreurs des lecteurs. Ce qui est reporté n'est pas rigoureusement ce qui gravé sur le disque mais ce que le lecteur voit. Ainsi, le lecteur ne faisant que reporter ce qu'il lit et il dit donc toujours sa vérité. Mais les lecteurs se distinguent selon leur faculté à produire des mesures fiables, reproductives et en accord relatif avec les machines professionelles utilisées pour définir les standards des formats.
La présence d'erreurs est tout à fait normale est fait partie des aléas de la gravure, néanmoins, il est possible de donner des fourchettes, nous permettant de juger de la qualité des gravure selon la quantité et la valeur de ces erreurs. Dans l'article sur les erreurs PI / PO, nous donnons ce tableau indicatif afin de permettre d'évaluer une gravure.
Qualité du disque | PIE max (SUM8) | PIF max (SUM1) | POF max |
---|---|---|---|
Excellente | 20 | 4 | 0 |
Très Bonne | 100 | 4 | 0 |
Acceptable | 280 | 4 | 0 |
Médiocre | > 280 | > 4 | >0 |
Nous n'allons pas tout répéter mais simplement rappeler que le dépassement de la valeur 280 pour les PIE ou de la valeur 4 sur une zone étendue pour les PIF (les pics isolés étant souvent liés aux traitements des erreurs par le logiciel) place la gravure en dehors des normes définissant le standard DVD. Il en va de même pour l'apparition d'erreurs POF, véritables défaillances, qui condamment bien souvent la lecture du disque.
Lorsque nous allons tester un disque nous allons donner notre avis sur la qualité en nous basant sur cette grille mais pas toujours de façon absolue, la somme totale des erreurs peut aussi entrer en ligne de compte, surtout pour les erreurs PIF. A ce propos il ne s'agit que de notre jugement personnel. Il nous semble préférable d'avoir un scan présentant des erreurs PIE entre 20 et 50 voire 100 et une somme d'erreurs PIF inférieure à 500 ou 1000 ( dont les valeurs ne dépasse pas 4 bien entendu) plutôt qu'une gravure avec des PIE inférieures à 20 en valeur et une somme de PIF supérieure à 5000 voire 10 000.
Pour vous donner tout de suite une idée, et de manière à ce que vous pussiez comparer, nous donnons ici deux mesures réalisées sur des disques pressés neuf. Cela doit vous servir un peu de référence puisque l'on trouve ces DVD en vente dans le commerce.
Mesures PIE /PIF sur deux DVD vidéo neuf
Pour les erreurs C1 / C2, l'équivalent des erreurs PI pour les DVD, il n'existe pas de normes définies dans les standards CD mais nous pouvons tout de même donner ces indications :
- Gravure bonne : moyenne C1<10 et C2=0
- Gravure excellente : moyenne C1<2 avec max à 20 et C2=0
Avec notre Plextor 716A, les erreurs CU reportées sont la pire espèce d'erreurs C2. Les erreurs C2 sont des erreurs de lecture graves pouvant condamner la lecture du CD, leur présence est mauvais signe, mais lorsqu'elles sont ponctuelles le disque reste en général lisible.
A dire vrai, on devrait plutôt parler donc de qualité de lisibilité du disque plutôt que de qualité de gravure en tant que telle. On déduit une bonne qualité de gravure à partir de la lisibilité du disque mais cela reste toujours relatif au lecteur utilisé. Le choix de scanners ici est primordial et fruit d'une recherche de la part des passionés de gravure qui hantent le web. (Si ce sujet vous intéresse nous vous invitons à consulter et à participer à notre forum dédié à la qualité de gravure).
Enfin, pour rendre ces mesure plus appréciables, nous avons décidé d'utiliser la mesure du taux de transfert comme indice de lisibilité réelle d'un DVD. Pour ce faire nous utilisons un lecteur (le BenQ) un peu exigeant en terme de qualité et surtout performant, ainsi nous mettons le disque à l'épreuve : un gros problème de gravure détecté ou non par les erreurs PI sera très certainement la cause d'un ralentissement du taux de transfert. En choisissant un lecteur relativement assez peu tolérant, on peut avoir une légère idée des chances qu'a le disque d'être lu ou non dans une majorité de lecteurs.
Répétons-le une dernière fois, ces mesures nous donnent une idée générale à partir de laquelle on peut comparer des graveurs entre eux, en aucun cas elles ne reflètent définitivement un jugement absolu sur la qualité de gravure, ou la qualité des disques, trop de paramètres interviennent à ce niveau. Une même référence de disque peut présenter des variations, deux graveurs de même modèle idem. Si nous avons testé plusieurs fois les même références de disque, nous n'avons testé qu'un seul graveur de ce modèle, est-il représentatif de l'ensemble des graveurs du même modèle ? Cela est imputable au seul fabricant.
Cela dit nous pouvons passer au test lui-même et allons commencer par les performances de lecture.
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