A la fin des années '80, lors de leur apparition, les CD avaient été présentés comme des supports parfaits, insensibles aux divers ravages du temps. Mais depuis lors, il a déjà été dit maintes fois que cela devait être relativisé.

Le site d'informations NEWS.Scotsman.com apporte de nouveaux éléments en la matière en affirmant que de nombreux consommateurs ont eu la mauvaise surprise de constater que certains de leurs CD étaient au fil du temps devenus purement et simplement inutilisables !

Comment cela se peut-il ? Si la couche de pigment a incorrectement été appliquée sur le CD durant sa fabrication ou si le pigment choisi était inadéquat, il n'est pas exclu qu'une réaction chimique se produise avec l'encre du livret ou avec la couche d'aluminium réflecteur. Et dans un cas comme dans l'autre, cette réaction est susceptible de rendre tout ou partie du CD illisible. Ce « pourrissement » des CD se traduit par de petites taches rouges ou par des rayures sur les bords du disque ou encore par des trous dans la couche d'aluminium, visibles lorsque le CD est placé à la lumière.

Des test en laboratoire ont démontré que les CD malmenés (rayures ou dégradations de la face supérieure dues à la négligence de l'utilisateur, CD non rangés lorsqu'ils ne sont pas utilisés, etc.) étaient plus sujets à ce problème que les autres. De même, les premiers CD apparus sur le marché à la fin des années '80 semblent également plus fragiles que ceux commercialisés à partir du début des années '90. Enfin, les CD-R sont eux aussi mal lotis en la matière.

Bref, il semble plus que jamais judicieux de manipuler avec soin ses CD en cessant de les considérer comme inaltérables et en les rangeant dans leur boîtier lorsqu'ils sont inutilisés. De même, il semble également plus que jamais opportun de réaliser une copie de sauvegarde de ses CD, sous peine, un jour ou l'autre, de devoir définitivement faire une croix dessus !

Lire l'article complet sur NEWS.Scotsman.com.